Alex-Mot-à-Mots

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Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

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9 février 2016

histoire, Québec

De l’auteur, j’avais beaucoup aimé Le chemin des âmes il y a quelques années. Je me réjouissais donc à l’idée de plonger de nouveau dans l’univers de l’auteur.

Qui plus est, le décor et les personnages étaient tentant : des tribus indiennes au Québec et l’arrivée du christianisme. Champlain fait même une apparition.

Mais la sauce n’a pas pris cette fois-ci.

Ca commençait pourtant fort, en pleine bataille hurons-iroquois, avec une captive de l’autre tribu et un captif prêtre.

Oui mais c’est trop délayé alors que l’auteur ne cesse de répéter le but de chacun.

Et puis je n’ai pas retrouvé la petite musique de l’auteur qui m’avait tant plus la fois précédente.

Un abandon.

http://alexmotamots.wordpress.com/2016/02/06/dans-le-grand-cercle-du-monde-joseph-boyden

Anne-Marie Métailié

24,00
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9 février 2016

Islande, Lituanie, suspens

Quel roman que celui-là ; quelle plongée il nous propose dans le monde moderne et sa folie !

Il nous propose bien sûr une réflexion sur le racisme actuel ; sur les parties d’extrême droite en Europe et comment ils s’habillent de frais ; sur la révolution des casseroles en Islande ; sur le couple et la place de l’enfant.

Mais c’est aussi un roman sur la dérive d’un homme, Omar : hacker à la petite semaine, violeur par inadvertance, pyromane sur un coup de colère. Un homme qui doute de lui, toujours, tout le temps. Je me suis attachée à cet homme déboussolé et sans repère, si ce n’est son amour extraordinaire pour Agnes et son fils, lui pardonnant tout et se rendant lui-même sur les traces du passé de sa femme.

Mais c’est avant tout un roman sur le silence : celui qui ne dit pas les exécutions sommaires des Juifs en Lituanie ; celui des points de suspension dans les dialogues entre les personnages ; celui qui règne entre Omar et Agnes.

Une lecture qui m’a toutefois mise mal à l’aise dans les premières pages, mais dont j’ai aimé la construction, les différentes voix qui se chevauchent.

Et le personnage d’Arnor, si attachant, finalement. Le coeur sur la main, cet homme…..

Un grand roman !

L’image que je retiendrai :

Celle des pensées de Snorri depuis sa naissance jusqu’à la fin du roman : un bébé qui nous raconte son monde et ses avancées en grandissant.

http://alexmotamots.wordpress.com/2016/02/04/ilska

Conseillé par
9 février 2016

Kenya, policier

Un thriller de bonne facture qui nous emmène au Kenya et nous fait découvrir la médecine « parallèle », faite de croyances d’un autre temps et utilisant sorcellerie et fétiches.

L’auteure base son récit sur le problème des albinos africains, pourchassés et mutilés, et dont les membres réduits en poudre sont revendus à des charlatans. Cette poudre est censé procurer force et vigueur.

Le personnage principal est une profileuse seule, sans acolyte masculin. Qui plus est, elle préfère les femmes. On est loin du privé alcoolique et divorcé.

Une nouvelle voix intéressante dans l’univers du polar.

L’image que je retiendrai :

Celle de la maison de Karen Blixen qu’Hannah visite à la fin de son séjour. Un panorama merveilleux.

http://alexmotamots.wordpress.com/2016/01/31/just-sonja-delzongle

Philippe Picquier

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9 février 2016

dépression, Japon

Un roman très doux sur les relations entre un jeune homme et sa grand-mère à qui il apporte de bons gâteaux dans sa maison de retraite si triste.

La non-communication avec sa grande soeur, jusqu’à la dépression de celle-ci.

Seki attend et sait prendre le temps depuis la mort brutale de ses parents, un soir, au théâtre.

L’image que je retiendrai :

Celle des gâteaux plein de chantilly que Seki teste avant de les apporter à sa grand-mère.

Une citation :

« Je savais qu’il faudrait du temps pour que les chocs de toutes ces années sourdes se muent en cicatrices douces au toucher. Je me disais qu’un jour viendraient les paroles libres, tranquilles. » (p.98)

http://alexmotamots.wordpress.com/2016/01/29/kokoro-delphine-roux