Alex-Mot-à-Mots

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Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

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26 février 2016

réfugiés

Une lecture qui commençait bien : des analyses intéressantes sur le sujet des réfugiés, les conditions de leur arrivée en Europe, leurs conditions de vie. Et même si les histoires de chacun débutent quand ils se font pisser dessus, baste, j’ai continué ma lecture.

Et puis est arrivé le moment « Disney » tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Et là, le récit s’est enlisé façon conte de fées. Dommage.

Une lecture qui reste intéressante toutefois pour les éclairage qu’elle propose sur le phénomène migratoire.

L’image que je retiendrai :

Celle de Virgil et Assan mangeant sur une poutrelle d’un immeuble façon gratte-ciel américain.

http://alexmotamots.wordpress.com/2016/02/26/les-echoues-pascal-manoukian

9,40
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26 février 2016

identité

J’étais persuadée d’avoir déjà lu l’histoire de cet ours et du jeune garçon qui a perdu la mémoire. Mais non !

J’ai donc découvert la plume de l’auteure avec ce titre, Prix Goncourt des lycéens en 2005.

Plus que son style, j’ai aimé la façon dont elle raconte la vie de ce jeune garçon devenu un homme sans identité fixe. A l’heure du débat sur la déchéance de nationalité, ce récit met en perspective l’agitation politique.

Une auteure que je retrouverai avec plaisir.

L’image que je retiendrai :

Celle des diamants qui pleurent dans les yeux de l’ours.

http://alexmotamots.wordpress.com/2016/02/24/magnus-sylvie-germain

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26 février 2016

montagne, policier

Ne vous fiez pas à la présentation de l’éditeur, le secret le mieux caché de Claire, on le devine rapidement.

Mais là n’est pas l’essentiel. Car si tout se dévoile au fur et à mesure de la lecture, ce n’est que pour mieux rajouter une couche de suspens. Un coin du voile se lève quand un autre mystère apparait.

De l’auteur, j’avais beaucoup aimé Le pays oublié du temps. Je retrouve avec plaisir sa plume qui m’emmène cette fois-ci dans les montagnes de l’Isère, auprès de ces guides de haute-montagne qui risquent leur vie pour le plaisir d’ouvrir une cordée.

L’auteur nous parle également des ravages de la justice qui sacrifie un coupable que tout désigne, Pierre y perdra son cheptel.

J’ai aimée la fin si triste mais si proche de la réalité.

L’image que je retiendrai :

Celle des mains de Paul habituées au froid des glaciers et qui font aussi naître des chevreaux.

http://alexmotamots.wordpress.com/2016/02/22/la-dame-de-pierre-xavier-marie-bonnot

Sonatine éditions

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26 février 2016

policier, France

Je retrouve avec plaisir la plume de cet auteur que j’avais découvert avec La femme du monstre il y a quelques années (et qui, à mon avis, reste son meilleur).

L’action se déroule entre les murs du commissariat de police où Laforge, que l’on devine colérique et emporté, tente de faire craquer le suspect. Mais il tombe sur plus fort que lui.

L’histoire des jumeaux, depuis leur conception jusqu’à l’âge adulte nous est contée en courts chapitres qui s’intercalent dans la narration principale.

Dans ce roman, même les personnages du côté de la loi ne sont pas des gentils, et les méchants jouent sur toute la palette des sentiments pour attendrir leur prochain.

Bref, un roman que l’on ne lâche pas, mais qui nous laisse tout de même en pleine incertitude…..

L’image que je retiendrai :

Celle de la pluie qui tombe sans interruption pendant cette nuit de garde à vue.

http://alexmotamots.wordpress.com/2016/02/20/deux-gouttes-deau-jacques-expert

Sabine Wespieser Éditeur

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26 février 2016

Autriche, anschluss

Que je me suis ennuyée dans ce tabac, malgré les pérégrinations amoureuses du jeune Franz. Il est vrai qu’en général, les roman de formation ne me passionnent plus tellement.

L’amitié avec Freud m’a paru factice. Seul le personnage d’Otto, vieux juif renfermé, m’a intéressé.

Je n’ai pas compris l’humour viennois.

Les tâches de couleur de la narration ont tout de même égaillées ma lecture.

L’image que je retiendrai :

Celle du pantalon d’Otto accroché au mas de l’hôtel de ville, et flottant au vent entre deux étendards à croix gammée.

http://alexmotamots.wordpress.com/2016/02/18/le-tabac-tresniek-robert-seethaler