Alex-Mot-à-Mots

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Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

Pauline Desnuelles

La Remanence

Conseillé par
15 janvier 2016

amour

Un personnage principal tout en douceur, lié à son fils par un lien maternel fort. Un mari absent dont on sent que le caractère autoritaire a fait perdre pied à Alma, au fil des jours.

J’ai aimé ce retour aux sources, ce retour au pays de l’enfance et de la mer. Alma se lance même dans l’apprentissage de la planche à voile.

J’ai aimé lire cette renaissance lente.

Seule la fin, incertaine, m’a déçue. Mais sait-on de quoi l’avenir sera fait ?

L’image que je retiendrai :

Celle des histoires lues à Léopold chaque soir, dont l’une ouvre le récit.

http://alexmotamots.wordpress.com/2016/01/03/au-dela-de-125-palmiers-pauline-desnuelles

Conseillé par
24 décembre 2015

EMI, policier

Parler des Expériences de Mort Imminente est assez rare, dans un thriller encore plus.

L’EMI sert donc de cadre à cette intrigue policière rondement menée.

Les pages se tournent facilement, on a hâte de découvrir le prochain rebondissement et de trouver, bien sûr, le coupable.

L’auteur nous envoie sur des fausses pistes, nous cachant toujours la bonne.

Un auteur à suivre.

L’image que je retiendrai :

Celle de la spirale gravée sur le Vieux Gris, l’arbre de la propriété d’Etretat.

http://alexmotamots.wordpress.com/2015/12/22/quelque-part-avant-lenfer-niko-tackian

Mitchelli, Fabio M.

Fleur Sauvage

Conseillé par
24 décembre 2015

thriller

En préambule, l’auteur déclare s’être appuyé sur des faits divers qui se sont réellement déroulés aux Etats-Unis ; ainsi que sur les vies meurtrières de Jeffrey Dahmer et Anthony Sowell. Si comme moi vous ne savez rien d’eux, tant mieux, la surprise n’en sera que plus grande.

L’auteur nous offre une immersion dans la ville de Cleveland pendant les années 80, ébranlée par la découverte d’une série de meurtres.

Les deux enquêteurs, Freddy et Victoria ne sont pas clairs dès le début. Le mystère plane.

Une écriture efficace au service du suspens, même si l’auteur a un peu trop tendance à répéter que l’on suit le diable sans vraiment le faire sentir. Dommage.

Un auteur prometteur qui n’en est pas à son coup d’essai, son premier roman La verticale du fou avait connu un engouement de téléchargement.

Pour l’anecdote : un auteur né la même année que moi et dans la même ville, le monde est si petit.

L’image que je retiendrai :

Celle du baril dans l’appartement du coupable dans lequel se décompose les corps.

http://alexmotamots.wordpress.com/2015/12/20/la-compassion-du-diable-fabio-m-mitchelli

Prix du Quai des Orfèvres 2016

Fayard

8,90
Conseillé par
24 décembre 2015

Prix Quai des Orfèvres 2015

Un polar de facture très classique et au dénouement peu extravagant.
Une plongée au coeur d’une équipe au sein de laquelle chacun se réparti les rôles.
La découverte de la langue des signes pour une des enquêtrice, ce qui va faire avancer la recherche du coupable.
Un bon moment de lecture.
L’image que je retiendrai :
Celle du restaurant chez Denise dans lequel tout le monde se retrouve à la fin de l’enquête et qui sert des plats cuisinés typiquement régionaux. Chacun des personnages y retrouve un peu son « chez lui ».

http://alexmotamots.wordpress.com/2015/12/18/le-crime-etait-signe-lionel-olivier

Conseillé par
17 décembre 2015

policier

L’idée de départ est intéressante : les policiers connaissent le coupable, mais celui-ci se dérobe à chaque comparution, mentant et jouant de son physique pour attendrir la partie adverse.

Pas de preuves matériels directs, aucun témoin, même quand il coupe les cheveux des femmes dans les bus. Seul l’opiniâtreté des enquêteurs arrivera à bout du personnage.

Ce que j’ai moins aimé, en revanche, ce sont les libertés de ton que l’auteur prend, mélangeant les registres de langue, ce qui m’a passablement énervé. Ainsi, le suspect est qualifié de « gros con » à longueur de pages. Bof.

Ceci dit, j’ai hâte de lire la suite de ce diptyque, car la fin de ce volume ne laisse présager aucune seconde partie.

L’image que je retiendrai :

Celle de la serviette de toilette jaune canari dans la salle de bain bleu turquoise de Lily.

http://alexmotamots.wordpress.com/2015/12/16/prendre-lily-marie-neuser