Alex-Mot-à-Mots

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Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

Prix Fémina 2015

Stock

24,00
Conseillé par
5 avril 2016

famille

Un Prix Femina intéressant, mais un peu brouillon à mon goût. Chaque chapitre n’a rien à voir avec le précédent, aucun fil directeur. Soit, cela est fait exprès pour exprimer, dans la construction du texte, une construction familiale peu commune.

J’ai tout de même bien aimé la présentation de la maison, en commençant par la cour, puis décrivant les pièces de la maison petit à petit, avec leur lot de souvenirs.

Peu de psychologie, mais des descriptions de faits et gestes des personnages, comme les verrait un enfant.

Une lecture qui ne me marquera pas longtemps.

L’image que je retiendrai :

Celle de la Mère-Grand atteinte de polio et qui fait tout pour que personne ne le remarque.

Une citation :

« Cette famille n’est qu’une longue suite de pseudonymes, de sobriquets, d’alias achetés ou imaginaires. Des noms plus tout à fait propres à force d’en cacher d’autres qui posent tous la même question : "Qui sommes-nous ?" » (p.184)

http://alexmotamots.fr/?p=1405

Conseillé par
5 avril 2016

policier

Je retrouve avec plaisir toute l’équipe de Coste encore une fois sur le pied de guerre. Même si dans ce nouvel opus, tout ne se passe pas comme prévu.

D’abord, une longue ouverture qui se déroule en prison : nous y faisons la connaissance de quelques détenus que nous reverrons, ou pas. L’enquête ne démarre vraiment qu’au second tiers du livre.

Et puis Coste veut démissionner, il est là sans être là. Il prend la place de son supérieur puis retourne à son poste. Supérieur nouvellement arrivé qui est son pote puis avec qui il a une grave altercation. Bizarre. L’auteur en aurait-il assez de ses personnages ?

Si j’ai beaucoup aimé les deux premiers romans, je dois avouer que ce troisième mouvement m’a perturbé. Les rôles changent au sein de la brigade. Mais finalement, comme dans la vie, rien n’est jamais figé.

Un clin d’oeil à Maud Mayeras sympathique.

Un auteur qui nous dévoile le système de la prison française de l’intérieur avec des matons débordés, un psy impuissant et des règles internes entre détenus.

L’image que je retiendrai :

Celle du personnage d’Alexandra, jeune femme déterminée à sauver son petit frère. Mais un vrai cliché Corse d’après mon cher et tendre.

http://alexmotamots.fr/?p=1371

Conseillé par
5 avril 2016

amour, bande dessinée

Des dessins très expressifs qui rendent inutiles tout dialogue.

J’ai aimé Monsieur, avec ses lunettes toutes rondes, qui, maladroit, tombe dans sa baignoire avant de partir faire un métier dangereux.

J’ai aimé Madame, ses crêpes et sa coiffe bigoudène.

Sans oublier les boîtes de sardines qui sauvent la vie, et la mouette (celle de Gaston ?) qui tient compagnie.

De l’espoir et de l’amour, un très bel album.

http://alexmotamots.fr/?p=1367

Leonardo Padura

Points

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5 avril 2016

Cuba, hérésie

De l’auteur, j’avais beaucoup aimé "L’homme qui aimait les chiens", sur l’assassin de Trotski. Ce roman-somme offrait de nouveau une perspective historique intéressante, je profitais donc de quelques jours de vacances pour me lancer dans sa lecture.

Je ne me rappelais pas que l’écriture de Padura était si ardue : des phrases longues, un rythme pas vraiment soutenu, des adjectifs incongrus.

Mais quelle histoire que celle de ce bateau parti de Hambourg pour Cuba avec à son bord des centaines de juifs fuyant les persécutions nazis, et que quelques bureaucrates cubains avaient rançonnés avant leur départ pour obtenir un visa qui serait déclaré nul une fois le bateau dans le port de la Havane. Car avant la dictature communiste, il y avait une autre dictature libérale.

La seconde partie sur Rembrandt et son disciple juif ne m’a pas passionné du tout.

Quant à la troisième partie, elle éclaire d’un jour différent le propos de l’auteur sur la fameuse Hérésie : un choix, une division, une préférence. Mais j’ai trouvé la démonstration un peu longue.

L’image que je retiendrai :

Celle de Conde hésitant à offrir sa bague de fiançailles à Tamara.

Une citation :

« Car, s’il est possible que même Dieu soit mort, en supposant qu’Il ait existé, et si on a aussi la certitude que tant de messies sont finalement devenus des manipulateurs, tout ce qui te reste, la seule chose qui en réalité t’appartient, c’est la liberté de choix. » (p.714)

http://alexmotamots.fr/?p=1339

Conseillé par
5 avril 2016

amour, Afrique

Cette phrase de Marguerite Duras qui sert de titre au roman m’a fait apprécier cet homme mystérieux.

Elle, Solange, actrice française à Hollywood tombe éperdument amoureuse de cet acteur qui rêve de réaliser son film, tiré d’un roman de Conrad.

Pour lui, elle accepte tout : l’éloignement, les relations en pointillés, le peu d’intérêt qu’il manifeste pour son enfance à elle.

Mais on comprend que c’est sa façon à lui d’aimer.

Au passage, l’auteure égratigne nos comportements pleins de préjugés.

L’image que je retiendrai :

Celle du film enfin réalisé, rendant hommage à l’Afrique.

http://alexmotamots.fr/?p=1364