Au-delà de 125 palmiers

Pauline Desnuelles

La Remanence

  • Conseillé par
    15 janvier 2016

    amour

    Un personnage principal tout en douceur, lié à son fils par un lien maternel fort. Un mari absent dont on sent que le caractère autoritaire a fait perdre pied à Alma, au fil des jours.

    J’ai aimé ce retour aux sources, ce retour au pays de l’enfance et de la mer. Alma se lance même dans l’apprentissage de la planche à voile.

    J’ai aimé lire cette renaissance lente.

    Seule la fin, incertaine, m’a déçue. Mais sait-on de quoi l’avenir sera fait ?

    L’image que je retiendrai :

    Celle des histoires lues à Léopold chaque soir, dont l’une ouvre le récit.

    http://alexmotamots.wordpress.com/2016/01/03/au-dela-de-125-palmiers-pauline-desnuelles


  • Conseillé par
    15 décembre 2015

    Court texte, premier roman à la fois simple et beau. L'histoire d'Alma n'est pas originale, mais la manière d'en parler l'est. Des dialogues entre Alma et Léopold auquel la lie un amour fusionnel, entre Alma et Gaspard ou Althus, le vieil écrivain. Des histoires pour enfants qu'Alma raconte à Léopold, le soir. Des rêves également. Tout cela donne à ce roman une jolie musique, entre jazz et classique, une liste de lecture (pour ne pas user de l'anglicisme play-list) calme, reposante et mélodieuse.

    Sa vie personnelle ne prend pas le chemin espéré, son couple est en plein questionnement et l'éloignement de Paul en est une conséquence. Aussi, Alma a-t-elle besoin de faire le point, seule. Ce séjour est la bonne occasion. Alma redécouvre le plaisir d'être courtisée, de nager, de faire de la planche à voile, de prendre du temps pour elle, pour Léopold et pour réfléchir à son avenir. Ce roman se passe sur quelques mois, il fait la part belle à la sensualité redécouverte, à la réflexion, à cet amour très fort entre mère et fils, aux plaisirs simples de la vie. Un beau texte, à l'écriture simple, épurée, sensible qui va au plus direct et au plus profond des personnages et des lecteurs. Pauline Desnuelles ne gomme ni les faiblesses de ses personnages ni leurs forces, ils sont humains, on pourrait les rencontrer dans nos vies de tous les jours, d'ailleurs peut-être les avons-nous déjà rencontrés ? Ou peut-être sont ils une partie de nous-mêmes, j'ai trouvé en Alma pas mal de points communs avec moi-même ? C'est un beau personnage -je ne dis pas cela pour la ressemblance que j'évoque- de femme. Ce lent roman n'était a priori pas ma tasse de thé, je l'ai choisi à cause de la beauté du titre (expliqué dans l'ouvrage), et franchement je m'y suis plu tout de suite et jusqu'au bout.

    Je découvre avec Au-delà de 125 palmiers, les éditions de la Rémanence, basées à Vénissieux. Nul doute que j'en reparlerai très bientôt.