Le très beau roman de Sébastien Spitzer a été plébiscité par les membres du jury La Galerne.

La belle écriture d’Olivia Ruiz prend toute sa force dans ce très beau roman. Dans cette histoire émouvante des souvenirs de l’Abuela, la grand-mère de la famille, dévoilés à l’ouverture des tiroirs arc-en-ciel de la commode, il y a de très belles pages sur l’exil des enfants fuyant l’Espagne franquiste, sur le sentiment d’être étranger à tout exilé. La commode aux tiroirs de couleurs est un récit de femmes, un récit de vies qui sont parfois à reconstruire, un récit vivant, fort de combats et d’espoir. Dans lequel la musique et la danse ne sont jamais trop loin.

Sarah Masson, qui travaille avec l’équipe de l’émission Par Jupiter ! sur France Inter, signe un très beau premier roman dont l’action se déroule au Havre. Elle donne la parole à trois frères et sœur, victimes d’un accident, évoque la reconstruction des survivants. leur donne la force de se relever et d’aimer. Un récit bouleversant dans lequel le lecteur retrouvera des personnages très attachants, une belle déambulation havraise et les embruns du bord de mer.

Strasbourg, 1518. C’est une première femme qui se met à danser. Puis bientôt, des dizaines d’habitants. Et peu à peu, ils sont des milliers à entrer en transe, qui dansent, dansent, jusqu’à l’épuisement, voire jusqu’à la mort.
Jean Teulé évoque, d’après des faits réels, aussi bien avec humour cette mystérieuse épidémie, cette hystérie collective, qu’il dépeint la misère et la pauvreté de toute une population.

En 1993, le personnage fétiche de Bernard Minier, le jeune inspecteur Martin Servaz, vient d’intégrer la PJ. Deux sœurs vêtues de robes de communiantes sont retrouvées mortes : c’est sa première enquête. Vingt-cinq ans après, il est rattrapé par une nouvelle affaire semblable qui l’obsède : et si la première enquête s’était trompée de coupable ?
Un thriller très efficace.