- EAN13
- 9782100704736
- Éditeur
- Dunod
- Date de publication
- 09/10/2013
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
La quasi-totalité des enfants et préadolescents auteurs de violences
pathologiques extrêmes ont été soumis tout petits, le plus souvent avec leurs
parents, à des relations particulièrement défectueuses entraînant des «
traumatismes relationnels précoces ». Pour faire face à ces traumatismes, ils
ont, dès les premières années de leur vie, mis en place des processus de
défense « automatiques » qui incluent l'attaque potentiellement meurtrière.
Les connaissances scientifiques, précises, sur ce sujet existent. Seule la
France refuse de les prendre en compte car ce savoir bat en brèche un bon
nombre de croyances. Le lien de causalité entre traumatisme relationnel
précoce et violence fait chez nous l'objet d'un déni volontaire et sans
remède. Et pourtant, la situation est devenue ingérable. Le nombre d'enfants «
barbares » qui n'ont pas la liberté interne de ne pas frapper va continuer à
croître sans que nous parvenions à modifier notre manière de penser ce
problème. Notre pays n'a et n'aura que la violence qu'il mérite, et il ne
servira à rien de pleurnicher.
pathologiques extrêmes ont été soumis tout petits, le plus souvent avec leurs
parents, à des relations particulièrement défectueuses entraînant des «
traumatismes relationnels précoces ». Pour faire face à ces traumatismes, ils
ont, dès les premières années de leur vie, mis en place des processus de
défense « automatiques » qui incluent l'attaque potentiellement meurtrière.
Les connaissances scientifiques, précises, sur ce sujet existent. Seule la
France refuse de les prendre en compte car ce savoir bat en brèche un bon
nombre de croyances. Le lien de causalité entre traumatisme relationnel
précoce et violence fait chez nous l'objet d'un déni volontaire et sans
remède. Et pourtant, la situation est devenue ingérable. Le nombre d'enfants «
barbares » qui n'ont pas la liberté interne de ne pas frapper va continuer à
croître sans que nous parvenions à modifier notre manière de penser ce
problème. Notre pays n'a et n'aura que la violence qu'il mérite, et il ne
servira à rien de pleurnicher.
S'identifier pour envoyer des commentaires.