Les parapluies d’Erik Satie

Stéphanie Kalfon

Joëlle Losfeld

  • Conseillé par (Libraire)
    10 février 2017

    Conseillé par Stéphanie

    Quatorze parapluies.
    Tous identiques.
    Tous noirs.
    Et deux pianos désaccordés.
    Et de la crasse, beaucoup de crasse.
    Et de la solitude, beaucoup de solitude.
    Voici ce qui se cache derrière la porte de l'appartement d'Arcueil lorsque Darius Milhaud la pousse après la mort d'Erik Satie.
    Voilà ce que la plume de Stéphanie Kalfon nous dévoile :
    Doucement. Ralentir. La misère, la tristesse, la mélancolie et l'alcool anéantissent "lentissimo" l'artiste décalé, à la fois intègre et irrévérencieux. Erik Satie. Précurseur incompris et trop souvent trahis, aux humeurs si changeantes.
    La sensibilité de Stéphanie Kalfon est si juste. Le rythme, les mots, sont joués de telle manière que le mystère Satie s'éclaire un peu.
    Poète musicien ou musicien calligraphe, ses notes et ses annotations, sa douce folie, nous habitent encore longtemps après la dernière page.


  • Conseillé par (Libraire)
    2 février 2017

    Quelques gymnopédies...

    Nous avons eu envie de partager avec vous ce premier roman en hommage au compositeur Erik Satie ( que j'aime beaucoup, avouons les choses), tout juste paru.
    Loin de sa jolie maison d'honfleur (que je vous invite à visiter), l'auteur nous dépeint d'autres facettes de la vie de l'artiste.
    "Convenons qu'avec le compositeur et pianiste Érik Satie (1866-1925), tous les angles d'attaque sont possibles : le bastringue montmartrois ou l'avant-gardisme musical, Salis ou Cage, l'absinthe ou la Rose-Croix, le burlesque bohème ou la réclusion monastique, Paris et sa banlieue. Luxe de facettes d'une personnalité qui n'a cessé de déjouer les jugements et de ruer dans tous les brancards sociaux et artistiques. Le comprendre, en jouer et ainsi toucher juste, telle est la performance de Stéphanie Kalfon dont ce premier roman parvient, par sa dimension poétique et éclatée, effervescente et pétaradante, à capter au plus près la figure et l'oeuvre du solitaire d'Arcueil dont la mansarde chaotique arracha ce mot à Jean Wiener : "C'était tellement énorme que ça n'était plus de la saleté." Bienvenue à bord ! (Joëlle Losfeld éditions)"