Élise peine à trouver sa place. Cadette d’une grande famille plutôt bruyante, la jeune fille introvertie de 17 ans vit dans l’ombre de ses quatre sœurs. Alors que ses amies semblent s’élancer avec confiance dans leurs futures études, Élise tourne en rond, se cherche et questionne.
Alors qu’une vache se prélasse paisiblement sous un pommier en écoutant le vent dans les branches et en regardant les nuages passer, un cochon, surgi de nulle part, lui souffle une idée : et si, au lieu d’abandonner les pommes dans l’herbe, elle se bougeait un peu pour les ramasser ? Elle pourrait en faire des tartes ou de la compote, qu’elle pourrait alors vendre et, avec l’argent, elle achèterait d’autres arbres, pour produire plus de fruits qu’elle transformerait ensuite dans des usines pour vendre encore davantage à coup de campagnes publicitaires et de goodies, jusqu’à devenir... la vache la plus riche du monde !
Ce roman poignant et plein d’espoir parvient à aborder plusieurs thèmes difficiles avec délicatesse, comme ceux de la dépression ou du dérèglement climatique. Les personnages, tant les enfants que les adultes, sont complexes et habités de multiples émotions.
Le poème se décline en un instant, l’image s’imprime à long terme sur la rétine. De quoi susciter l’envie de relire, et de s’imprégner de la douceur de ce merveilleux moment de poésie.
Sucrer les fraises livre avec pudeur une galerie de portraits intimes d'hommes et de femmes, résidents anonymes d’une maison de retraite. Leurs journées s’effacent dans la répétition d’activités anodines, entre conversations fragmentées et bribes de souvenirs. Le temps s’étire, marqué par la lenteur et l’attente, tandis que leurs paroles trahissent l’absence des proches, le besoin de réconfort et la nostalgie d’une liberté révolue.